Marché européen

Le calme a repris ses droits sur les marchés des matières premières agricoles. L’ambiance reste lourde dans le contexte actuel et les incertitudes sont toujours nombreuses. La demande mondiale est trop timide pour inverser la tendance, sachant que la croissance mondiale ne cesse d’être remise en cause.

Sur le terrain, les conditions météorologiques sont globalement clémentes chez les principaux producteurs, même s’il reste encore du temps avant la moisson. Cette semaine, l’association des coopératives allemandes a confirmé le bon potentiel dans le pays et table sur une production de blé de 21,41 Mt, soit 15,7 % de plus que l’an passé. Les récentes précipitations ont amélioré la situation, poussant l’association à travailler avec les chiffres suivants :

• Orge d’hiver : 8,8 Mt, soit 1 % de plus que l’an passé.
• Orge de printemps : 1,76 Mt, soit +6 %.
• Colza : 3,97 Mt, soit +10 %.

Du côté des échanges, l’Europe continue de profiter de la pause tarifaire pour importer des marchandises américaines. C’est notamment le cas pour le soja et le maïs, dont le rythme est particulièrement soutenu, notamment de la part du Portugal, de l’Italie et de l’Espagne.

Marché américain

Comme pour les marchés européens, les marchés américains marquaient une pause puisque peu de nouveaux éléments permettaient de franchir des caps. Les ventes à l'export restaient dans les attentes, même si elles confirment leur dynamisme en maïs en s’affichant à 1,15 Mt. Du côté du soja, le rythme reste correct, notamment en raison de la bonne dynamique import de l’Europe. Dans le même temps, les médias japonais rapportaient hier la volonté du pays d’accentuer les achats américains pour pallier la perte du débouché chinois. Cette annonce intervient au moment même où les négociations vont bon train à travers la planète.

Sur le terrain, les semis se poursuivent en maïs sans que des événements météorologiques ne viennent perturber les travaux des champs. La fenêtre de tir est toujours ouverte et les emblavements à réaliser encore nombreux, mais les prévisions restent rassurantes pour le moment.

Enfin, l’évolution du dollar reste un élément clé et sous l’influence des déclarations de Donald Trump, qui se fait pour l’heure moins présent sur le devant de la scène.

Marché mer Noire

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